Cette année, notre cours a lieu à Martigny, au Rosel et dans le Rhône. Au menu : Recherches, sauvetages dans plusieurs cas de figure, Hydrospeed et utilisation de la Com
Le menu de ce cours s’annonce riche en exercices. Il y en a 3 bien différents. Et pour la première fois les nageurs sauveteurs font partie de ce cours cantonal et mettent eux aussi leurs connaissances à disposition dans ces exercices
Recherche de plusieurs personnes tombées dans la gouille du Rosel . Utilisation de la COM, des nageurs et d’un bateau.
Notre chef de classe nous détaille l’importance de relier les indices lorsque nous trouvons la victime. Il faut absolument préserver les preuves sur la scène lorsque l’on trouve la victime
Chacun sait ce qu’il doit faire, prise de photos de plusieurs côtés. Il faut également prendre une photo avec la boussole à côté de la victime et une photo avec la profondeur et les temps notés sur l’ordinateur. Est-ce que la victime se trouve sur le côté, sur le dos…. Tous des indices seront utilisés ensuite par la police pour élaborer les circonstances de l’accident ou homicide.
Avec le masque facial, nous pouvons aussi communiquer entre plongeurs. Il est important de renseigner en permanence la surface sur ce que l’on trouve sous l’eau.
Après la paisible recherche à la gouille du Rosel, place au maniement de l’hydrospeed et l’utilisation du raft » spécial sauvetage sur glace et en eaux-vives. Et bien là, le Rhône de débite que 65 m3 secondes, mais…celà suffit pour laisser vos poumons au bord de la rive….
Le repas de midi nous a reboosté, il est important de bien digérer. le premier exercice consiste à traverser le Rhône à la nage, avec gilet et palmes. Une fois de l’autre côté, ben….faut revenir.
Ensuite c’est parti avec le maniement de l’Hydrospeed. Il y en a en coque ou en mousse. je prend celui en coque, il est plus stable. Notre chef de classe est un instructeur canyoning, rafting, hydrospeed. Inutile de vous dire qu’il est dans son élément contrairement à certains d’entre nous . Avec ses démonstrations, la confiance passe de -20 à + 5 avec ce bidule…
Après quelques exercices à contre-courant, dans le courant , à gauche, à droite, on commence à maîtriser la bête. On teste ensuite le raft spécial sauvetage en eaux-vives ou sur glace. Il est long et ouvert des deux côtés. Après un petit apprentissage, (on se croirait dans une fameuse émission de TV) on maîtrise l’engin. Notre prochain exercice est de faire une recherche avec l’hydro, au bord du Rhône. Afin de retrouver notre instructeur qui a fait office de victime. Bien sûr il se plaint de tous les mots… C’est là qu’intervient le raft de secours. Super maniable, il reste toujours en amont des sauveteurs. Dès qu’on en a besoin, en peu de temps il est sur place. Grâce à ses ouvertures, on peut glisser plus facilement une personne accidentée en la posant sur la barquette et en la faisant glisser sur le raft.
Cette 1ere journée a été bien remplie. avec ces deux exercices . Il faut se reposer un peu car demain on remet le couvert .
Aujourd’hui, on retourne au Rhône, mais sans l’hydrospeed…notre copain. Ce sera par la force de la nage dans tous les sens que nous viendrons au secours de personnes en difficulté. Et aujourd’hui il y en a…
On commence par une descente en rappel depuis le pont avec réception dans le bateau. On enchaîne ensuite avec différents sauvetages. Wohaw il faut du coffre.
Voilà quelques vidéos de ces divers sauvetages. le sauveteur est retenu par une corde depuis le bord. Dès qu’il a récupéré la personne en difficulté il se font ramener au bord. Attention, parfois le courant est trop fort et il faut se larguer.
Le sauveteur est retenu par une corde dans le dos. Si il est coincé par un obstacle il doit pouvoir se libérer d’urgence.
Un grand merci aux organisateurs et aux chefs de classes pour la qualité de l’enseignement et aux participants pour leur engagement. En 2023 le rendez-vous est donné dans le Bas-Valais. A bientôt